Cette traversée du Golfe de Gascogne n'aura pas été désagréable avec un temps plutôt clément malgré le manque de vent en pleine canicule le mercredi 19. On aura fait une moyenne de 5 noeuds environ avec la moitié du temps au moteur tout de même pour parcourir les 350 milles séparant a Coruña de Vannes en ligne droite. Nous avons dû tirer quelques bords le lundi du départ pour sortir de la Coruña et s'éloigner des côtes. Sur le trajet, la houle était faible et le soleil brulant. Nous avons tourné en faisant des quarts de 3 heures chacun surtout durant la nuit, la journée étant plus anarchique. L'alimentation a été correcte sauf peut être le dernier jour durant lequel il a été difficile de s'alimenter en raison de la mer agitée.
Pendant une douzaine d'heures, nous avons été escortés en pleine mer par des hordes de dauphins venant jouer dans la vague d'étrave, alors que nous venions retrouver le plateau continental avec des fonds passant de 4000 m et plus à seulement 150 m.
Vendredi repos, samedi ballade de la famille en baie de Quiberon et aujourd'hui dimanche convoyage jusqu'à Vannes où Caplongue devra patienter jusqu'à jeudi 27 pour être sorti de l'eau et installé au chantier Caudard de Vannes (juste à côté de Multiplast, avec le maxi catamaran Orange 1).
Ce soir, je suis à Paris pour reprendre le boulot demain. J'ai comme l'impression que ça va être dur de s'y remettre. Sans compter que j'ai égaré les clés de mon appartement et que je dois squatter pour le moment à Fontenay chez Aurélie et Nicolas, que je remercie pour leur généreuse aide alors qu'ils sont partis en vacances en Italie.
Je remercie toutes les équipages qui ont participé à ce voyage (Christine, David, Nathalie, Thomas, Mathias, FIX, Vincent et Sébastien), car sans eux je n'aurais probablement pas pu surmonter les difficultés que rassemblaient cette première navigation avec Caplongue.
Merci aussi à tout ceux qui ont lu ce blog et ajouté leurs commentaires très sympathiques.
Et comme vous avez pu le remarqué, mon sens de l'orthographe étant irréprochable, je me vois déjà au côté des grands noms de l'académie française des mots tordus.
A bientôt pour de nouvelles aventures sur ce blog avec Caplongue bien sûr.
